Qui aurait cru que les guitares électriques se marient si bien avec la vielle ? Qui aurait pensé que l'épopée cathare puisse être relatée avec autant de réalisme sur des compositions aux accents rock ?
C'est l'éclatante démonstration qu'a faite Antoine Garrido de retour sur la scène avignonétaine du Festival d'été le 4 août. Il construit ainsi une passerelle entre le Moyen Âge et nos jours...
Cette Passion Cathare qu'il a écrite il y a près de vingt ans, il l'évoque plus qu'il ne la narre dans ses détails et la force de ce spectacle réside d'ailleurs dans sa capacité à en enluminer les principaux épisodes. Servie par des musiciens de talent, l'interprétation d'Antoine Garrido oscille en permanence entre ferveur et colère, entre passion et foi, entre force et fragilité. Il captive le public dès les premiers refrains. La musique donne et les mots sonnent pour réveiller les spectres de l'Histoire des Parfaits sur les terres occitanes : Simon de Montfort, Trencavel, Raymond IV, les Faydits, Minerve, Montségur...
Ces paroles avaient une résonance forte dans le village d'Avignonet où s'est déroulé le massacre des Inquisiteurs, pas le moindre des épisodes de l'épopée cathare. Le public ne s'y est pas trompé, la salle était debout à la fin de la soirée !
Antoine Garrido sur la scène du Festival d'été avignonétain le 4 août (photos B.Alasset)
/image%2F0959724%2F20240410%2Fob_f08004_affiche-conf-chouch-2024-1.jpeg)
/image%2F0959724%2F20240324%2Fob_d4e212_tempimagekeg4yk.jpg)
/image%2F0959724%2F20240303%2Fob_bfbe15_tempimaged1noiw.jpg)
/image%2F0959724%2F20240221%2Fob_b1f410_affiche-bg-avignonet.jpg)